Les déterminants de la croissance économique

 

C'est davanage la réduction des inégalités que la croissance qui est liée à la satisfaction, d'autant plus que la croissance est liée à une dégradation du mode de vie et à des nuisances importantes. La croissance peut être extensive ou intensive. Selon D. Clerc, il faut augmenter les salaires pour obtenir la relance.

J. Schumpeter a bien mis en évidence le rôle de l'innovation dans le processus de la croissance. Comme il l'avait pressenti, c'est le résultat d'un processus collectif (recherche). Les variables psycho-sociologiques jouent également un rôle très important comme "ce tempérament plus ou moins sanguin de l'entrepreneur" que Keynes évoque dans la théorie générale.
Modèles de croissance : les modèles post-keynésiens considèrent les facteurs comme complémentaires (cette hypothèse laisse augurer de déséquilibres : pessimisme du modèle d'Harrod-Domar).

En introduisant l'hypothèse de facteurs substituables, les modèles néo-classiques permettent d'aboutir à une croissance équilibrée par le jeu des prix relatifs.

Les nouveaux modèles proposent une approche plus satisfaisante par l'introduction d'externalités source de rendements croissants. Les théories de la croissance endogène permettent d'inclure les investissements en capital humain (P. Romer, R. Lucas). Il existe alors un écart entre l'optimum privé et l'optimum public, ce qui rend nécessaire l'intervention d'une instance collective comme l'Etat et conduit d'une manière plus générale à prendre en considération le rôle des institutions.