Croissance économique verte : définition et caractéristiques

 

Qu'est-ce que la croissance verte ?

La croissance économique verte est une approche du développement économique qui cherche à être soutenable sur le long terme, tout en préservant le capital naturel, c'est-à-dire les ressources naturelles et la biodiversité. Cette stratégie est liée à la notion de développement durable et implique de limiter les émissions de gaz à effet de serre, en réduisant la consommation d'énergies fossiles et en réalisant une transition écologique. L'objectif est de maintenir la croissance économique sans compromettre les écosystèmes et les ressources dont dépend notre bien-être.

La croissance verte repose également sur l'optimisation de la productivité pour réduire l'utilisation des ressources naturelles et la production de déchets, tout en ouvrant de nouveaux marchés pour les produits et technologies écologiques.

Origine et caractéristiques de la croissance économique

C'est davantage la réduction des inégalités que la croissance qui est liée à la satisfaction, d'autant plus que la croissance est liée à une dégradation du mode de vie et à des nuisances importantes. La croissance peut être extensive ou intensive. Selon D. Clerc, il faut augmenter les salaires pour obtenir la relance.

J. Schumpeter a bien mis en évidence le rôle de l'innovation dans le processus de la croissance. Comme il l'avait pressenti, c'est le résultat d'un processus collectif (recherche). Les variables psycho-sociologiques jouent également un rôle très important comme "ce tempérament plus ou moins sanguin de l'entrepreneur" que Keynes évoque dans la théorie générale.
Modèles de croissance : les modèles post-keynésiens considèrent les facteurs comme complémentaires (cette hypothèse laisse augurer de déséquilibres : pessimisme du modèle d'Harrod-Domar).

En introduisant l'hypothèse de facteurs substituables, les modèles néo-classiques permettent d'aboutir à une croissance équilibrée par le jeu des prix relatifs.

Les nouveaux modèles proposent une approche plus satisfaisante par l'introduction d'externalités source de rendements croissants. Les théories de la croissance endogène permettent d'inclure les investissements en capital humain (P. Romer, R. Lucas). Il existe alors un écart entre l'optimum privé et l'optimum public, ce qui rend nécessaire l'intervention d'une instance collective comme l'Etat et conduit d'une manière plus générale à prendre en considération le rôle des institutions.